Il y a de très nombreuses raisons pour lesquelles les professionnels du vin doivent être présents sur les réseaux sociaux.
Avant d'évoquer les raisons de fond, je voudrais d'abord donner une raison marketing et une solution technique.
Les utilisateurs passent aujourd'hui 3 fois plus de temps sur Facebook que sur Google (Source Mashable). Il faut aller chercher les utilisateurs la où ils sont. S'ils sont moins sur Google, et plus sur les réseaux sociaux : c'est donc là qu'il faut aller les chercher.
De même que dans une démarche de référencement nous travaillons à développer le nombre de liens depuis Google : il faut maintenant par nécessité développer le nombre de liens depuis les réseaux sociaux.
Donc développer sa présence sur les réseaux sociaux.
CQFD
Les réseaux sociaux n'en constituent pas moins un eco-système très complexe (les plateformes sont légions, l'ensemble est très hétérogène, les passerelles sont nombreuses, mais les usages souvent distincts, le tout évolue très rapidement) et leur exploration est affreusement chronophage voir formidablement addictive.
Chez Vinternet nous nous concentrons exclusivement sur la problématique des réseaux sociaux appliquée au monde du vin, et c'est déjà un énorme territoire.
Plus d'informations sur nos prestations en termes de conseil et accompagnement des professionnels du vin sur les réseaux sociaux : cliquez-ici ou Consultez-nous directement.
Et je dirais même plus... Au délà d'être simplement présent, je pense que si j'étais un petit producteur ou un négociant, je vérifierai que mes meilleurs crus sont bien présents et correctement renseignés avec les informations détaillées de cépage, etc et les photos des étiquettes sur les réseaux et outils tels que Cork'd
J'ai été étonné de constater la faible représentation des produits Français sur des provenances pourtant célèbres tels que les Bordeaux ou les Bourgogne dans Cork'd...
Tout à fait d'accord avec ton commentaire.
A ce titre, nous intégrons dans notre démarche de communication sur les réseaux sociaux de renseigner les vins sur les principaux sites communautaires comme Cork'd, Snooth, VinoGusto, Adegga, etc. et Cellar Tracker leader historique sur ce marché. Il faut savoir que l'inscription en tant que winery (permettant notamment de gérer le portefeuille des vins) qui fonctionne différemment sur chaque réseau social est payante. Le ticket d'entrée est variable. Il faut faire les bons choix.
A noter l'initiative de Cruvee avec OwnIT pour tenter d'uniformiser le format des données sur tous ces sites. Mais il faut voir comment celà va pouvoir se développer dans l'intérêt économique des différents réseaux sociaux.
Concernant l'uniformisation des données ou plus généralement la maîtrise des flux d'information : encore aucune initiative européenne à ma connaissance. Ce qui est paradoxal considérant la complexité du système d'information des vins français qui justifierait que nous soyons à l'avant-garde pour ce type d'approche (surtout que nous avons déjà expérimenté les normes de type EDI en france avec la GD).
Vinternet serait prêt à incuber ce type de projet...avis aux entrepreneurs;-)
Oui c'est aux producteurs d'initier le référencement de leur vin sur ses réseaux sociaux qui leur sont dédiés, en tant qu'utilisateur (même pas en tant que vendeur/producteur devant payer) il peuvent et doivent être les premiers à le faire! Et pas que sur les sites francophones!
Avec des informations complètes, et même pas nécessairement une photo (une photo professionnelle c'est compliqué à faire: exposion, lumière, reflet, détourage, ...) mais un simple scan de leur étiquette, c'est si facile pour eux! Et puis il suffit d'aller chez le photographe du coin avec ses bouteilles et tirer des photos d'identité sur un support discret avec un fond blanc anti-reflet. Demander les photos sur CD! Pas pro, mais pas cher et déjà bien plus facile à utiliser sur le net!
En tant que webmaster d'un importateur je perds beaucoup de temps avec ça!
Aussi bien reproduire les fiches produits sur ces sites que produire une image correcte de l'étiquette que je ne peux même pas scannée puisque collée sur la bouteille.
Un producteur pro à l'heure d'internet devrait produire un véritable dossier de presse numérique de ces produits accéssible en ligne et comportant:
- Photos professionnelles (pour un controle rigoureux de son image de marque),
- Un scan de l'étiquette et de la contre étiquette, voir même les fichers que vous avez fourni à votre imprimeur!
- Un logo de son entreprise (aux formats professionnels: ai ou psd),
- Liens vers son site et vers toutes les fiches sur ces sites (pour chaque vin on demandera à nos clients d'aller y consigner leur avis dans nos mails de commande si on a ses liens),
- La positon GPS de ses vignes (latitude/longitude pour visites via google maps: pensez au succès du site mesvignes! les visiteurs adorent voir d'où vient le vin),
- Textes descriptifs prêts à être coupés/collé facilement (de grâce pas de word, du texte brut avec notepad sous pc ou textedit sous mac, pas de balises de mise en page ce sont les webdesigner qui décident de la présentation)
- En plusieurs langues si possibles: français, anglais, italiens, espagnol, portuguais qui sont les langues du vin!
Mais aussi avez-vous pensez à l'accessibilité du net?
Recopier le texte des étiquettes pour les lecteurs d'écran, afin que les mal-voyants y aient accès! Les webmasters savent disponibiliser ces infos, s'ils doivent recopier les étiquettes ils ne le feront pas, ou peu. Aidez-les à faire du couper/coller!
Je n'ai encore rien vu de tout ça. Philippe dis-leur!!!!!!! Je suis trop loin, suis au Brésil et on se décarcasse pour eux!
Il y a quelques semaines j'assistai à une émission de C'est dans l'air consacré à la production française 2009: il y était dit que les français étaient nuls en marketing, simplement parceque leur étiquettes sont INCOMPRÉHENSIBLES hors de France.
Je le confirme, les brésiliens ne savent et ne sauront jamais (malgré nos efforts) ce qu'est une AOC! Ce qui les interessent: les cépages et l'année, le reste c'est culturel, il n'ont pas notre culture, donc ça ne sert à rien sauf à se faire dépasser par les anglo-saxons qui l'ont déjà compris, eux!
L'administration brésilienne exige une contre étiquette avec certaines analyses obligatoires: résultat c'est encore plus môche et elles sont produites en France avant l'exportation!
Alors renseignez vous auprès de vos exportateurs et profitez-en pour produire des étiquettes aux canons des pays destinataires!
Vous avez tout à y gagner!
Ah j'oubliais!
Ils nous faut aussi des belles photos de vos vignes, de votre cave, de votre exploitation et de VOUS! Je bosse pour deux françaises qui essaient d'imposer le concept de caviste au Brésil, c'est-à-dire la pro.xi.mi.té: elles parlent de vous, petits producteurs, à leur client.
Ils adorent voir vos têtes! Elles leur disent: "c'est lui qui l'a fait!" et vous savez quoi? ça marche! Ils adorent!
Au Brésil, l'hiver et l'automne ils ne connaisent pas. Rien de tel que des photos des vignes sous la neige, une feuille jaunie à l'automne, des photos des vendanges et des vendangeurs ("c'est eux qui l'ont fait!").
Alors faîtes nous de belles fotos! mettez-les sur Picasa ou FlickR.
Mieux! faîtes des videos et mettez-les sur Youtube. C'est gratuit!!!!!
Hubert,
Tu as milles fois raison.
On dispose aujourd'hui d'outils formidables pour produire et diffuser de l'info.
C'est paradoxal de voir qu'en usage perso c'est bien rentré dans les moeurs mais qu'en entreprise il y a encore un énorme blocage. Ya du coaching en jeu là;-)
Continue à nous faire part de ton expérience. C'est vraiment réconfortant de savoir qu'on va dans le bon sens.
On va faire nos meilleurs efforts pour faire passer le message.
Merci!